LE GRAND MAITRE DES LIEUX
L’ARTISTE PEINTRE REDHA CHIKH BLED
Son patronyme, par atavisme, lui confrère un statut de citadinité qui transparaît dans sa faconde, son urbanité et son affabilité. Lui c’est Rédha Chikh Bled, un vrai Casbadji, dont l’amour fou pour la Casbah à l’image du légendaire Kais a imprimé toute son oeuvre.
LE GRAND MAITRE DES LIEUX
Artiste peintre, pastelliste, portraitiste et sculpteur, digne des grands maîtres, Chikh Bled est entré par la grande porte dans le domaine de l’art pictural. Il n’a pas voulu évoluer dans le sillage d’un Delacroix, ni d’un Fromentin, mais à développé son propre mouvement pictural. Loin de tout orientalisme, sa source d’inspiration reste rivée à cette cité millénaire, égérie d’aèdes et d’artistes qui l’ont louée à travers les siècles. Rédha puise dans ce terreau fertile pour se ressourcer, et pour être en communion avec sa Casbah. A l’écoute d’El Mahroussa, de ses pulsations, de ses us, il raconte telle une sage cette mémoire collective qu’il dévide à l’envi dans ces magnifiques toiles. Sans plonger dans un passéisme, l’artiste grisé, déambule dans les venelles aux senteurs épicées, où, les fragrances embaumées de pain et de coriandre titillent ses narines. De ce terroir, il s’abreuve, avec le souci précis du détail.
D’aucune obédience, ni d’aucun mouvement pictural mis à part le sien, il se revendique fortement de l’universel. Ses palettes aux nuances chatoyantes sont autant de message de paix et d’humanisme. Homme de culture, mais aussi de cœur, s’intéressant aux préoccupations de la mémoire, et des racines de notre identité, il met tout en œuvre pour être en conformité avec ses principes et pour laisser un héritage pictural.
Doué d’un grand humanisme qui se reflète dans ses tableaux, il est attentif à cette cité pour la fixer dans ses repères, particulièrement à l’attention des générations qui ne se soucient guère de ce joyau architectural unique. Son œuvre et sa personnalité se placent sous le signe de l’extraordinaire.
Ayant comme viatique une sacrée dose de talent, Rédha Chikh Bled a réalisé près de 2000 toiles. Fêtant allégrement ses 32 ans de travail, toujours aussi incroyablement sublime, à la cinquantaine bien entamée, il négocie ce virage haut la main alliant son art et sa vie bien remplie. Son inscription au Drouout couronne toute une riche carrière empreinte de succès.
Consacré comme talent de renom, ses distinctions ne se comptent plus, médaillé de Mexico, premier prix de Cannes en 1995, diplômé de l’université de Guadalajara, membre fondateur du musée Salvador Allende etc. Quant à ses expositions, c’est une œuvre incommensurable qui a sillonnée le monde. Sa toute dernière, une vraie merveille pour les yeux initulée « Shinto », signe un changement de style de l’artiste. Un tournant important pour l’rtiste. « Cette toile d’art martial traduit la transcendance, la recherche de la paix intérieure, les arts martiaux ne sont pas un sport, mais une philosophie qui permet d’acquérir une confiance en soi et de développer le sens artistique (position du Zazem) dit-il.
Voulant rendre un hommage à feu Gueroubi, Rédha a été le premier à faire un splendide tableau à propos de la chanson » Youm El Djemâa Khardjou riam « c’est une bonne idée de Chikh à Cheikh, c’est mon devoir à un homme qui a exprimé le châabi non pas d’une façon classique, mais novateur en le modernisant », déclare-t-il.
Prochainement, il compte faire une exposition sur Sid El Houari en hommage au saint patron de la ville d’Oran.
Architecte décorateur à Paris, il vit entre les deux rives de la méditerranée. Ajoutant une corde à son arc, Rédha à une autre passion, la Muse l’a caressé très jeune. Cette ode dit la difficulté d’être et la vie dans toute son ampleur « Par la terre qui tremble, par l’astre étincelant, je prends à témoin ces éléments, par le tonnerre qui gronde, et l’éclair aveuglant, tombant comme une fronde, par les chevaux haletant, de leurs sabots étincelants faisant jaillir des flammes, ni herbes,ni eau ne calme, par la puissance de Dieu clément et miséricordieux, j’en jure d’être pur que pour être un homme, être cher, comme c’est dur que d’être mûr, je le jure ».
« Ayant introduit le surréalisme dans la Casbah et en Algérie » selon son expérience, Rédha n’a plus de preuves à donner, son oeuvre traduit ce souci de laisser des traces … pour les générations futures.
( Journal Le SOIR
Kheïra ATTOUCHE
Son patronyme, par atavisme, lui confrère un statut de citadinité qui transparaît dans sa faconde, son urbanité et son affabilité. Lui c’est Rédha Chikh Bled, un vrai Casbadji, dont l’amour fou pour la Casbah à l’image du légendaire Kais a imprimé toute son oeuvre.
LE GRAND MAITRE DES LIEUX
Artiste peintre, pastelliste, portraitiste et sculpteur, digne des grands maîtres, Chikh Bled est entré par la grande porte dans le domaine de l’art pictural. Il n’a pas voulu évoluer dans le sillage d’un Delacroix, ni d’un Fromentin, mais à développé son propre mouvement pictural. Loin de tout orientalisme, sa source d’inspiration reste rivée à cette cité millénaire, égérie d’aèdes et d’artistes qui l’ont louée à travers les siècles. Rédha puise dans ce terreau fertile pour se ressourcer, et pour être en communion avec sa Casbah. A l’écoute d’El Mahroussa, de ses pulsations, de ses us, il raconte telle une sage cette mémoire collective qu’il dévide à l’envi dans ces magnifiques toiles. Sans plonger dans un passéisme, l’artiste grisé, déambule dans les venelles aux senteurs épicées, où, les fragrances embaumées de pain et de coriandre titillent ses narines. De ce terroir, il s’abreuve, avec le souci précis du détail.
D’aucune obédience, ni d’aucun mouvement pictural mis à part le sien, il se revendique fortement de l’universel. Ses palettes aux nuances chatoyantes sont autant de message de paix et d’humanisme. Homme de culture, mais aussi de cœur, s’intéressant aux préoccupations de la mémoire, et des racines de notre identité, il met tout en œuvre pour être en conformité avec ses principes et pour laisser un héritage pictural.
Doué d’un grand humanisme qui se reflète dans ses tableaux, il est attentif à cette cité pour la fixer dans ses repères, particulièrement à l’attention des générations qui ne se soucient guère de ce joyau architectural unique. Son œuvre et sa personnalité se placent sous le signe de l’extraordinaire.
Ayant comme viatique une sacrée dose de talent, Rédha Chikh Bled a réalisé près de 2000 toiles. Fêtant allégrement ses 32 ans de travail, toujours aussi incroyablement sublime, à la cinquantaine bien entamée, il négocie ce virage haut la main alliant son art et sa vie bien remplie. Son inscription au Drouout couronne toute une riche carrière empreinte de succès.
Consacré comme talent de renom, ses distinctions ne se comptent plus, médaillé de Mexico, premier prix de Cannes en 1995, diplômé de l’université de Guadalajara, membre fondateur du musée Salvador Allende etc. Quant à ses expositions, c’est une œuvre incommensurable qui a sillonnée le monde. Sa toute dernière, une vraie merveille pour les yeux initulée « Shinto », signe un changement de style de l’artiste. Un tournant important pour l’rtiste. « Cette toile d’art martial traduit la transcendance, la recherche de la paix intérieure, les arts martiaux ne sont pas un sport, mais une philosophie qui permet d’acquérir une confiance en soi et de développer le sens artistique (position du Zazem) dit-il.
Voulant rendre un hommage à feu Gueroubi, Rédha a été le premier à faire un splendide tableau à propos de la chanson » Youm El Djemâa Khardjou riam « c’est une bonne idée de Chikh à Cheikh, c’est mon devoir à un homme qui a exprimé le châabi non pas d’une façon classique, mais novateur en le modernisant », déclare-t-il.
Prochainement, il compte faire une exposition sur Sid El Houari en hommage au saint patron de la ville d’Oran.
Architecte décorateur à Paris, il vit entre les deux rives de la méditerranée. Ajoutant une corde à son arc, Rédha à une autre passion, la Muse l’a caressé très jeune. Cette ode dit la difficulté d’être et la vie dans toute son ampleur « Par la terre qui tremble, par l’astre étincelant, je prends à témoin ces éléments, par le tonnerre qui gronde, et l’éclair aveuglant, tombant comme une fronde, par les chevaux haletant, de leurs sabots étincelants faisant jaillir des flammes, ni herbes,ni eau ne calme, par la puissance de Dieu clément et miséricordieux, j’en jure d’être pur que pour être un homme, être cher, comme c’est dur que d’être mûr, je le jure ».
« Ayant introduit le surréalisme dans la Casbah et en Algérie » selon son expérience, Rédha n’a plus de preuves à donner, son oeuvre traduit ce souci de laisser des traces … pour les générations futures.
( Journal Le SOIR
Kheïra ATTOUCHE