UNE RENCONTRE AILÉE
Jadis, Pascale Fournier crée des costumes de théâtre et puis, timidement, sur la pointe des ailes, elle a modelé des petites sculptures en terre.
Peu à peu, Pascale s’est appropriée la matière, des figurines de plus en plus monumentales ont émergé pour une expression nouvelle en trois dimensions.
En 2006, ses grands oiseaux blancs en grès chamotté, cuits dans un immense four à Antony, s’envolent et se posent dans le jardin de l’artiste à Saint-Cloud.
Un soir d’été, je fais leur connaissance et ils me parlent. Ils cherchent leur oeuf, un trésor, un objet en devenir, le meilleur d’eux-mêmes. J’ai envie de donner à Pascale Fournier l’occasion d’installer ses sculptures dans notre musée pour qu’elles puissent dialoguer entre elles et avec notre public, avec les enfants qui savent encore s’imaginer comme des oiseaux. Chaque oiseau exprime un état émotionnel, une quête, il nous délivre un message. Ses ailes sont des nageoires, elles ne peuvent s’approprier le monde, ni saisir, ni ravir mais simplement s’interroger, se réjouir… dans un geste ouvert, tendu vers l’autre d’une rare élégance. Qu’il soit blanc, rayé, bleu, rouge ou noir, chaque personnage ailé lance un cri juste, fait de force, de puissance mais aussi de tendresse. L’artiste ou celui qui a gardé son âme d’enfant est comme cet oiseau, il est libre, va là où il veut pour échapper à toute contrainte, les pieds sur terre et la tête dans les nuages, il recherche comme un totem un certain équilibre, il regarde le monde d’un peu plus haut.
C’est à ce voyage dans les cieux et dans la matière que vous invite aujourd’hui le musée des Avelines à la découverte de l’univers de Pascale Fournier.
Je remercie de tout coeur tous ceux qui ont contribué à l’éclosion de cette exposition : l’équipe du musée bien sûr et l’artiste avec qui nous avons tissé d’étroits liens d’amitiés, la mairie et particulièrement le pôle Culture qui nous accompagne dans nos aventures, le service Fêtes et cérémonies pour les transports, les Ateliers de la ville pour la scénographie et l’association des Amis du
musée pour son soutien fidèle. Je tiens enfin à adresser deux remerciements tout particuliers. Le premier est pour Olivier Riols et la société Capsel paysage pour sa création d’un jardin d’hiver dans la grande salle d’exposition accueillant les sculptures en grès chamotté de Pascale Fournier. Le second est pour Laurence Thiebaut du Studio de Pilates Inspire de Saint-Cloud qui par son mécénat nous permet de multiplier les ateliers pour les enfants autour de l’exposition.
Emmanuelle Le Bail, Directrice du Musée des Avelines, 2010
Peu à peu, Pascale s’est appropriée la matière, des figurines de plus en plus monumentales ont émergé pour une expression nouvelle en trois dimensions.
En 2006, ses grands oiseaux blancs en grès chamotté, cuits dans un immense four à Antony, s’envolent et se posent dans le jardin de l’artiste à Saint-Cloud.
Un soir d’été, je fais leur connaissance et ils me parlent. Ils cherchent leur oeuf, un trésor, un objet en devenir, le meilleur d’eux-mêmes. J’ai envie de donner à Pascale Fournier l’occasion d’installer ses sculptures dans notre musée pour qu’elles puissent dialoguer entre elles et avec notre public, avec les enfants qui savent encore s’imaginer comme des oiseaux. Chaque oiseau exprime un état émotionnel, une quête, il nous délivre un message. Ses ailes sont des nageoires, elles ne peuvent s’approprier le monde, ni saisir, ni ravir mais simplement s’interroger, se réjouir… dans un geste ouvert, tendu vers l’autre d’une rare élégance. Qu’il soit blanc, rayé, bleu, rouge ou noir, chaque personnage ailé lance un cri juste, fait de force, de puissance mais aussi de tendresse. L’artiste ou celui qui a gardé son âme d’enfant est comme cet oiseau, il est libre, va là où il veut pour échapper à toute contrainte, les pieds sur terre et la tête dans les nuages, il recherche comme un totem un certain équilibre, il regarde le monde d’un peu plus haut.
C’est à ce voyage dans les cieux et dans la matière que vous invite aujourd’hui le musée des Avelines à la découverte de l’univers de Pascale Fournier.
Je remercie de tout coeur tous ceux qui ont contribué à l’éclosion de cette exposition : l’équipe du musée bien sûr et l’artiste avec qui nous avons tissé d’étroits liens d’amitiés, la mairie et particulièrement le pôle Culture qui nous accompagne dans nos aventures, le service Fêtes et cérémonies pour les transports, les Ateliers de la ville pour la scénographie et l’association des Amis du
musée pour son soutien fidèle. Je tiens enfin à adresser deux remerciements tout particuliers. Le premier est pour Olivier Riols et la société Capsel paysage pour sa création d’un jardin d’hiver dans la grande salle d’exposition accueillant les sculptures en grès chamotté de Pascale Fournier. Le second est pour Laurence Thiebaut du Studio de Pilates Inspire de Saint-Cloud qui par son mécénat nous permet de multiplier les ateliers pour les enfants autour de l’exposition.
Emmanuelle Le Bail, Directrice du Musée des Avelines, 2010