Post coït homme
Ta blancheur presque infinie me fait froid d’un coup. Mais elle ne me fait pas peur. J’avance vers tes contours invisibles à quiconque. Invisibles à moi-même. Je les invente pour mieux les détourner. Je les dépasse pour mieux te faire vibrer. Ton chant de sirène ignore ma souffrance de ne pas te connaître encore. Tes lignes se tracent sous mes cendres excitées par ta virginité que je bafoue sans concession.
Je m’éloigne et reviens pour t’essayer encore un instant sous cet angle encore abstrait.
Je t’imbibe de liquides enivrants pour te chérir un peu plus, te découvrir sous mes doigts. Tu vacilles, tu chancelles, et bascules dans des formes qui m’enchantent bientôt. Ta noirceur imprègne ma langueur de toi. Tes falaises blanches s’ouvrent à mon impétuosité incessante.
Je te maudis d’un coup. Je te déteste de si peu mais déjà tout. Tu es femme, tu es belle. Tu es trop belle de cette jouissance que je devine déjà. Je caresse tout ton corps maintenant qui s’est révélé sous mes mains caleuses de substances irritantes. Je trempe mes doigts dans la poudre qui va peut-être sceller ton destin ou le mien. Elle révèle tes fossés, tes incertitudes, tes doutes et tes blessures. J’aurais dû m’arrêter là. J’aurais pu m’en tenir à cet instant fragile où la beauté nous chavire en tous sens.
Mais je décide de t’ouvrir les veines. La jugulaire d’abord. Chère âme mise à nu dans ces flots de bile amère difficiles à entraver. J’imprègne ton sexe de son flux si féminin. La colère me gagne. Je m’en veux. Je t’ai labourée bien trop. Bien trop maintenant. Je préfère t’ignorer, t’annihiler.
Nul ne verra cet instant où tu devins homme sous mon joug animal.
Nul ne saura que de cette femme devinée, devineresse, j’ai fait un homme puissant, femme délivrée de son carcan de douceur par le sang lunaire apocalyptique.
De cet homme j’affirme la force et la volonté de parvenir à l’exaltation suprême. Ses muscles se raffermissent sous mon regard inconscient de toutes les montagnes qu’il soulève. Son sexe nait timidement sous ma caresse hésitante. Puis il surgit spermatiquement, renforcé plus encore et encore par le noir qui s’éternise dans ses ombres de stupre finissant. Le noir qui enveloppe son extase. Son coït et son cri de gloire avant la mort qui me gagne. Et qui éteint mon espoir de le chercher encore, quand ma trace fatale signe son arrêt, lasse de ce corps à corps impuissant à le faire revivre. Ailleurs. Autrement.
Je m’éloigne et reviens pour t’essayer encore un instant sous cet angle encore abstrait.
Je t’imbibe de liquides enivrants pour te chérir un peu plus, te découvrir sous mes doigts. Tu vacilles, tu chancelles, et bascules dans des formes qui m’enchantent bientôt. Ta noirceur imprègne ma langueur de toi. Tes falaises blanches s’ouvrent à mon impétuosité incessante.
Je te maudis d’un coup. Je te déteste de si peu mais déjà tout. Tu es femme, tu es belle. Tu es trop belle de cette jouissance que je devine déjà. Je caresse tout ton corps maintenant qui s’est révélé sous mes mains caleuses de substances irritantes. Je trempe mes doigts dans la poudre qui va peut-être sceller ton destin ou le mien. Elle révèle tes fossés, tes incertitudes, tes doutes et tes blessures. J’aurais dû m’arrêter là. J’aurais pu m’en tenir à cet instant fragile où la beauté nous chavire en tous sens.
Mais je décide de t’ouvrir les veines. La jugulaire d’abord. Chère âme mise à nu dans ces flots de bile amère difficiles à entraver. J’imprègne ton sexe de son flux si féminin. La colère me gagne. Je m’en veux. Je t’ai labourée bien trop. Bien trop maintenant. Je préfère t’ignorer, t’annihiler.
Nul ne verra cet instant où tu devins homme sous mon joug animal.
Nul ne saura que de cette femme devinée, devineresse, j’ai fait un homme puissant, femme délivrée de son carcan de douceur par le sang lunaire apocalyptique.
De cet homme j’affirme la force et la volonté de parvenir à l’exaltation suprême. Ses muscles se raffermissent sous mon regard inconscient de toutes les montagnes qu’il soulève. Son sexe nait timidement sous ma caresse hésitante. Puis il surgit spermatiquement, renforcé plus encore et encore par le noir qui s’éternise dans ses ombres de stupre finissant. Le noir qui enveloppe son extase. Son coït et son cri de gloire avant la mort qui me gagne. Et qui éteint mon espoir de le chercher encore, quand ma trace fatale signe son arrêt, lasse de ce corps à corps impuissant à le faire revivre. Ailleurs. Autrement.