Mater, terre mére
voici les textes de la compositions:
Texte de Christian Laborde:
Je trempais ma plume dans l'encrier de ma mémoire. Ecume de mots, crinière d'encre noir, galop des syllabes dans le vent total, je remontais le fleuve saumon des sons, pressé d'atteindre la source enfantine le lait de lune.
Les mots s'épaulaient. Presque pas de ratures. Un tempo visiteur. je remettais mes pas dans mes pas d'adolescent: mon enfance fut une longue course dans les bois, un parcours d'étoiles sur les coteaux humides. J'ai avalé très tôt mon bonheur terrestre. J'ai parlé aux astres, j'ai mangé des fruits sauvages, mis mon doigt dans le cul des fouines, caressé des coqs de bruyère, j'ai branlé bien des truites et embrassé sur la bouche la premiére rosée.Terre, mater,ma terre, terre mère et maitresse
Ma composition:
S'émerveiller, s'extasier, d'une caresse de la peau.
Tendue, fragile, mince, blanche ou de couleurs désavoué, pigmenté accerbement sapide, juste assez rugueuse pour accrocher la lumière sur les formes sculptées dans ses contours.
Mes doigts caressaient toutes les écorces. Celles des arbres, celle des hommes.Je fréquentais le monde à sa naissance. J'ai pris des chemins oubliés pour emprunter le plus sentier monde.
Texte de Christian Laborde:
Je trempais ma plume dans l'encrier de ma mémoire. Ecume de mots, crinière d'encre noir, galop des syllabes dans le vent total, je remontais le fleuve saumon des sons, pressé d'atteindre la source enfantine le lait de lune.
Les mots s'épaulaient. Presque pas de ratures. Un tempo visiteur. je remettais mes pas dans mes pas d'adolescent: mon enfance fut une longue course dans les bois, un parcours d'étoiles sur les coteaux humides. J'ai avalé très tôt mon bonheur terrestre. J'ai parlé aux astres, j'ai mangé des fruits sauvages, mis mon doigt dans le cul des fouines, caressé des coqs de bruyère, j'ai branlé bien des truites et embrassé sur la bouche la premiére rosée.Terre, mater,ma terre, terre mère et maitresse
Ma composition:
S'émerveiller, s'extasier, d'une caresse de la peau.
Tendue, fragile, mince, blanche ou de couleurs désavoué, pigmenté accerbement sapide, juste assez rugueuse pour accrocher la lumière sur les formes sculptées dans ses contours.
Mes doigts caressaient toutes les écorces. Celles des arbres, celle des hommes.Je fréquentais le monde à sa naissance. J'ai pris des chemins oubliés pour emprunter le plus sentier monde.