Texte l'Amour est dans l'Abstrait
L’ Amour est dans l’ Abstrait
Par delà de ces courbes, au devant des couleurs ;
Partez nuls regards fourbes avec grâce et lenteur,
La douce transhumance tout au bord de l’errance,
D’où l’on revient toujours, riche et baigné d’amour,
Le cœur ensorcelé, heureux et désœuvré.
Par delà de ces courbes, au devant des couleurs ;
Suivez la pensée sourde loin des règles et valeurs,
Les chemins du désir, vers la source plaisir,
Au dessus des abysses pâlir dans un prémice,
Enlacé à ces lignes comme un fil à sa vigne.
Par delà de ces courbes au devant des couleurs ;
L’apesanteur est lourde et le monde enchanteur,
Le corps seul apparait, sans ruses ni secrets,
Exaltant l’émotion, loin des vaines raisons,
Emportant le réel, et ces codes formels.
Par delà de ces courbes au devant des couleurs ;
Le labyrinthe court jusqu’au bout de l’ardeur,
Dans la douce harmonie, ciselée d’arrondies,
Jouissance chromatique, absence anatomique,
Le spectacle est sacré, l’amour est dans l’abstrait.
Par delà de ces courbes, au devant des couleurs ;
Partez nuls regards fourbes avec grâce et lenteur,
La douce transhumance tout au bord de l’errance,
D’où l’on revient toujours, riche et baigné d’amour,
Le cœur ensorcelé, heureux et désœuvré.
Par delà de ces courbes, au devant des couleurs ;
Suivez la pensée sourde loin des règles et valeurs,
Les chemins du désir, vers la source plaisir,
Au dessus des abysses pâlir dans un prémice,
Enlacé à ces lignes comme un fil à sa vigne.
Par delà de ces courbes au devant des couleurs ;
L’apesanteur est lourde et le monde enchanteur,
Le corps seul apparait, sans ruses ni secrets,
Exaltant l’émotion, loin des vaines raisons,
Emportant le réel, et ces codes formels.
Par delà de ces courbes au devant des couleurs ;
Le labyrinthe court jusqu’au bout de l’ardeur,
Dans la douce harmonie, ciselée d’arrondies,
Jouissance chromatique, absence anatomique,
Le spectacle est sacré, l’amour est dans l’abstrait.