Viviane Soudit

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Street art parisien

Série de photos pour dénoncer la pollution dans la capitale. Paris a pour vocation d'être une ville lumière, pas une ville poubelle.
C'est aussi un clin d'oeil à des mouvements artistiques ou à des oeuvres connues.

Les idées Noires

Quand les évènements sont de nature brutale ou douloureuse, les idées se font noires.
Une des souffrances les plus difficiles a gérer est le deuil. C'est une sensation plus forte que le manque, la personne a disparue, il y a un vide dans la famille qui se resserre autour du disparu. Ce n'est pas une tristesse que l'on a envie d'étaler autour de soi, bien au contraire on se repli sur soi et sur les siens dans un petit coin.
Presque aussi dramatique est la rupture. Après un vide plus ou moins long, la vie reprendra son cours mais la déchirure ne sera jamais réparée.

La Mixité culturelle et le Communautarisme

Toujours inspirée par la technique de collage de mini châssis, j’ai cette fois ci eu envie de mettre en parallèle 2 types de sociétés différentes. En aucun cas je ne veux prendre partie pour un modèle ou un autre, mon seul but était de montrer qu’ils avaient chacun des points forts et des points faibles.
En effet, la société multiculturelle est pétillante, vivante mais chacun peut se sentir seul entouré de personnes qui ne lui ressemble pas. Il n’a plus de repères. A l’inverse dans le communautarisme l’individu est entouré ce qui peut le rassurer mais c’est aussi une société plus monotone et rigide.
C’est à chacun de préférer l’une ou l’autre suivant sa sensibilité.

minis châssis monochromes

Cette série de tableaux monochromes m’est venue alors que je voulais créer des œuvres modernes, qui s’intégraient bien dans notre quotidien. Rien n’est pire que d’entendre les critiques des visiteurs de salon : « Oui c’est très intéressant mais je me verrais mal l’avoir chez moi. » Bien au contraire, je veux qu’on achète mes œuvres sur un coup de cœur parce qu’on a envie de les voir et de les revoir
Pour se faire il doit être immédiatement compréhensible. Il doit frapper fort et aller droit aux émotions. Je voulais que mes tableaux soient la représentation du langage : broyer du noir, voir la vie en rose, voir rouge, avoir des idées sombres. Et pouvoir en créer d’autres : avoir les idées grises par exemple.
Une peinture qui parle a tout le monde qui n’est pas réservée seulement à une élite intellectuelle. Nul ne doit être un adepte de la philosophie de l’art pour la comprendre et la sentir. Pour cela l’abstraction s’impose.
Si le substantif c’est la couleur, les minis châssis en sont les adjectifs. Le manque est une émotion pesante, qui nous tire vers le bas. Quand on est timide on se fait petit.
Enfin, un tableau en 3D n’est pas photographiable, il ne donne rien sur un site internet. Il faut le voir, et l’avoir. Le collage des minis châssis permet donc de mettre du relief à cette série de tableaux et par là les rend indispensables dans un intérieur.

Les idées grises

Lorsqu'on ne broie pas de noir et que l'on ne voit pas la vie en rose, on a des idées grises.