Acrytoile sur lique, couteaux saignants et brosses hirsutes.
Artiste : YANIL | Voir ses œuvres | peinture | Visite : 249
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Commentaires
YANIL
Brûlez donc la chandelle, disait-on autrefois, Je l'ai donc brûlée des deux bouts à la fois! En vapeurs étranges, sur des couches sommaires Des rives du Yang Tse aux faubourgs du Caire. Les belles dames d'alors passaient après la pipe D'opium proposée sans beaucoup de principes, Et seulement enfin nous adorions leurs lèvres, Essayant d'atténuer la brûlure des fièvres. Sur des jonques fumantes, amarrées par vingtaine Nous rêvions d'océan et de mers lointaines. L'ange qui me plantait dans la veine l'aiguille Ne rêvait quant à elle que de quitter les îles. Dans ce brouillard épais que fabriquait mon âme, J'errai tel un clochard flairant le macadam, Mais les routes empruntées au sortir de ces rêves N'étaient que des sentiers aux lacets sans trèves. Et ces chemins étranges me menant à la mort Ne me laissaient en bouche que de rares remords. J'ai largué en passant les trois quarts de ma vie Qu'en aurai-je donc fait en votre paradis! Mon souvenir de vous se résume à une chose: Vous m'avez oublié, que mon âme repose...
Magali RR
Vous m'évoquez Loti, Rimbaud, Cendrars et tiens, je vois aussi Corto Maltese sur ces mers lointaines ! Bref, superbe évasion
YANIL
Un grand merci !