acrylique 45*55 oct.2024
Artiste : GHYVES | Voir ses œuvres | peinture | Visite : 41
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'artiste est interdite"
Ajouter un commentaireacrylique 45*55 oct.2024
Artiste : GHYVES | Voir ses œuvres | peinture | Visite : 41
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'artiste est interdite"
Ajouter un commentaire
Commentaires
GHYVES
Sur la route qui défile, Cette lucarne immobile Joue un nouveau film muet Sur un amour refoulé. Là dans un coin du rétro Comme au comptoir du bistro Où je t’avais retrouvé Où tu m’avais achevé. Cupidon m’avait happé A la sortie du lycée D’un regard intimidé, Ses yeux doux m’ont possédé. Ses longs cheveux noirs ébène Faisaient bouillonner mes veines Elle était ma belle idole Qui était alors Carole. Elle était calme et lointaine Aux allures non sereines. J’étais renfermé, éteint, Sur des chemins incertains. Des silences endurés Entre deux cœurs déchirés. Les frêles gorges nouées Sur l’amour inavoué. Nuls mots, nulle vérité, Rongés par la vacuité. Nos volontés inhibées, Nous nous étions dérobés. Le scénario était beau Pour de jeunes tourtereaux. Nous n’avions pas su jouer, La peur de se faire bafouer. Nous nous en étions allés Sans nous être dévoilés. Sur la route qui défile Cette lucarne immobile, Dans le rétro de mes failles Au volant de mon bercail Tu passes parfois par là. Mais j’aime une autre que toi.