Faut pô sortir le soir à Buenos-Aires...

Faut pô sortir le soir à Buenos-Aires...

Quand on égare son ami moleskine, tout part à vau-l'eau (comme disait Bernard Hinault...)

4 coups de cœur |

2 coups de technique

Artiste : YANIL | Voir ses œuvres | photo | Visite : 590

"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'artiste est interdite"

Commentaires

YANIL

J'ai perdu mon moleskine Dans un bouge à Buenos-aires, Dans les bras d'une coquine Taillée comme un bulldozer. Après un énième verre, La dame était si câline, Que moi la tête à l'envers, J'suis monté dans sa berline. Dans les rues de Buenos-Aires, Les lumières des vitrines Qui descendent vers la mer, Ont des couleurs opalines. C'est à bord d'une bisquine Que j'ai rencontré ses frères, Des pêcheurs de sardines, Le pétard en bandoulière. Dans un coin de la cuisine, Là mon cœur s'accélère, Je regarde ma copine: "J'prendrai bien un' petite bière..." Mais voilà que les trois frères, Le sourire aux babines, Me regardent de travers En s'foutant de ma bobine. "Si tou vou tou moleskine, Tou sé cé qué tou dois fairre, Sour la tab dé la couissine, Tou pos' toutes té affairres!" Et c'est sous un réverbère, Au matin d'humeur chagrine, Assis et nu comme un ver, Que j'relis mon moleskine...

domexpo

Pauvre Yanil, quelle mésaventure ! Mais si drôle dans vos vers ! J'adore !

YANIL

Merci Dom !

Ajouter un commentaire